Nouveau Système d’alimentation liquide combiné à une fabrique d’aliments

 » Un projet professionnel basé sur l’optimisation des coûts de production et la valorisation de ses produits. »

Un élevage équipé du concept Multifeeder pour gérer l’alimentation liquide des truies, et la distribution automatique d’aliments secs en post-sevrage.

L’éleveur, Arnaud Collette s’est installé en 2017 avec ses parents sur l’exploitation familiale à Merdrignac, dans les Côtes d’Armor. Avec la construction d’un bâtiment de naissage de 210 truies et d’une fabrique d’aliment, il lance son projet basé sur l’optimisation des coûts de production et la valorisation de ses produits.

Arnaud a privilégié l’alimentation liquide pour les truies, et l’alimentation sèche automatique en post-sevrage (Asserva).

 » Les deux petites cuves de la machine à soupe (Asserva) permettent à la fois de préparer des volumes de soupes importants nécessaires à l’engraissement et des distributions de précision pour des petits volumes comme en maternité.« 

Pas de multiphase pour les porcelets, mais deux chaînes d’alimentation, une par bande (deux salles de 300 places) reliées aux silos dédiés aux post-sevrages. « Avec une conduite en quatre bandes, deux silos sont suffisants pour distribuer les trois aliments nécessaires (1er âge, 2e âge et nourrain) ». La machine à soupe est constituée de deux cuves de 1 800 litres. « En maternité, une seule cuve est utilisée. Sa faible dimension, associée à des canalisations de diamètre réduit, permet une alimentation de précision », constate l’éleveur. Pour les volumes distribués plus importants en gestante et en engraissement, les deux cuves fonctionnent alternativement en mode préparation et distribution, afin d’assurer une continuité dans le suivi des repas. « Germain Robillard de la société Vetagri est à l’origine de la prise de décision de fabriquer notre aliment. Il nous a également accompagnés dans les besoins de stock et a établi un prévisionnel de consommation pour nous organiser dans les couvertures de tourteaux notamment. »

Tous les aliments excepté le 1er âge sont fabriqués dans la fabrique d’aliments construite en même temps que le bloc naissage. La particularité de l’installation (Asserva + Toy) est d’avoir la totalité des cellules de stockage à l’extérieur du hangar qui abrite uniquement le cœur de faf.

Source : Réussir Porc

Lire l’article complet sur Réussir Porc : https://www.reussir.fr/porc/je-construis-un-projet-equilibre-autour-du-porc?fbclid=IwAR2Hs3LjTYqyaViTDJBrDMzaXjeJaCjLqi-xyqRk34Qs2fEMHt1TKL-7cpM

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SCEA La Rabardiere: Les premiers résultats !

Dans la newsletter de janvier, notre équipe commerciale était en visite chez SCEA La Rabardière afin de découvrir le système Optimat.

Un système d’alimentation pneumatique multiphase utilisant une vanne à 8 voies permettant de distribuer des rations alimentaires personnalisées, alimentateur par alimentateur, suivant un plan d’alimentation.
Un concept Optimat Air pouvant également intégrer la gestion de l’eau, avec un taux de dilution totalement personnalisable, afin d’augmenter les résultats zootechniques.

Après quelques mois d’utilisation, l’éleveur Arnaud Brielle nous fait part de son retour d’expérience avec le système :

«Simple d’utilisation, pratique, avec de très bonnes performances zootechniques: oui, c’est un bon résumé du système Optimat Air ! »
Vous pouvez regarder la vidéo complète sur Youtube en cliquant sur  ce lien.

Au hochet et à l’oeil !

Éleveur – Jérémy Diais

Jeune trentenaire, Jéremy Diais est installé à Oudon en Loire Atlantique. Son élevage de 60 truies bio, il l’a imaginé avec de la technologie tant pour le bienêtre des animaux que pour préserver sa vie personnelle et ses cinq mandats professionnels. Rencontre avec un visionnaire.

Il n’est pas né dans le milieu agricole, Jérémy est devenu agriculteur par passion. Celle des animaux et de l’élevage. « C’est plein de métiers en un : gérer les animaux, la maintenance des installations, conduire des cultures, gérer l’administratif et faire du commerce ». Il opte pour le porc en raison de sa production très cyclée mais aussi « parce que les avancées technologiques assurent une simplification du travail et une évaluation rapide des résultats lorsque l’on fait des modifications ». Son projet d’installation a maturé longtemps. Il a imaginé une exploitation en bio avec 60 truies, deux verrats, une capacité à accueillir 200 porcelets, une autosuffisance en paille à 70 %, pas d’engrais chimiques ni produits phyto-sanitaires, une vente en direct à la ferme et des visites ouvertes au public. Côté bâtiment, le jeune homme avait dessiné un lieu novateur de 1000 m2 avec un système de tri automatique des animaux. « C’était ma façon d’envisager mon métier. Un pari ! Nombreux sont les éleveurs qui ne croient pas au tri des animaux. » Asserva l’accompagne dans son défi avec le Pig-insight. « J’ai rédigé le cahier des charges, inspiré d’un reportage sur la station IFIP. Ensemble, nous avons conçu un système qui répondait à mes attentes et à mon engagement bio. Avec le bureau d’études, j’ai fait évoluer le système, comme l’ajout de portes antirepoussoir. Il y a aujourd’hui de nouvelles étapes auxquelles je pense déjà ». Le Pig-insight est la première méthode prédictive et individuelle de détection des pathologies pour les porcelets. Pucé dès la naissance, chaque animal est suivi individuellement. Jérémy dispose d’un outil qui répond aux attentes sociétales de traçabilité et de démédication.

C’est un grand confort de travail pour moi et cela diminue le stress chez les animaux.

Un tri de départ en 30 minutes. Les cochons de Jéremy vivent dans deux cases qui offrent aux animaux une partie intérieure et une partie en plein air. Chaque porc bénéficie de 3 m2. Quand ils vont s’alimenter, le système Ordisat pèse, trie et distribue l’alimentation en fonction de l’animal. Chacun possède une puce qui transmet tous ces éléments à l’ordinateur. « Cela me permet d’adapter les doses d’aliments. Au fur et à mesure des bandes, j’ai un peu plus de recul pour améliorer le process. C’est un grand confort de travail pour moi et cela diminue le stress chez les animaux ». L’éleveur connecté garde tout de même un oeil sur le cheptel : « je les observe : leur oeil, leur port de tête, leur démarche, la façon dont ils se couchent… ». Et ici ça marche au doigt et au hochet : « pour qu’ils apprivoisent le parcours, je les dresse avec un hochet. Ça me prend 15 à 20 minutes mais au final je n’ai pas besoin de trier les cochons à la main le jour du départ. Une étape que je réalise en 30 minutes au lieu de 3 h ! C’est pareil quand je dois changer la paille, ils obéissent au hochet ». L’exploitation « sur mesure » de Jéremy est saluée par ses pairs pour ses performances : 82 % du taux de carcasse et moins de 3 % de refus. Il vend une dizaine de cochons par mois en direct sous la dénomination Le Cochon d’Où Don. Et le récent confinement a conforté cette activité : « je vends aux particuliers en colis mais aussi aux restaurateurs, aux magasins locaux et aux cantines scolaires. Le retour est très positif. Les clients apprécient la qualité de la viande, les restaurateurs et les cantines rapportent qu’il y a moins de déchets et les enfants sont rassasiés plus vite avec des portions plus petites ». De quoi oublier les 14 € au kilo !

Les équipements des cochons d’où don
– Pig-insight

Performance professionnelle

Éleveur – Gérald Rouet

En reprenant l’EARL familiale de Fontavilliers dans la Vienne en 1995, Gérald Rouet a eu de suite l’ambition de passer de 120 à 400 truies. Une équation qui garantissait à la fois le bien-être animal, la rentabilité de l’élevage, une meilleure qualité de vie à l’éleveur et une viande sans antibiotiques au consommateur.

Ce matin-là, une équipe d’Asserva installe un cooling dans l’un des bâtiments de l’élevage de Gérald. Dehors, il fait 31°C. Ce nouvel équipement va apporter de la fraîcheur dans l’élevage, un confort supplémentaire pour les animaux. Pour le naisseur-engraisseur, chaque investissement sert un peu plus la performance économique de son entreprise. Depuis qu’il a repris l’exploitation familiale avec un salarié en 1995, il saisit les opportunités de progression et d’optimisation. « Pour augmenter la rentabilité tout en se libérant du temps, il fallait passer de 120 à 300 ou 400 truies, réduire les tâches effectuées manuellement et embaucher un salarié supplémentaire pour avoir du temps le week-end et des vacances ». Il rencontre Asserva sur le Space (Salon International de l’Elevage) et choisit d’automatiser la distribution d’eau et d’aliment pour sa maternité dès 1997. « Leurs innovations m’intéressent. En travaillant avec eux, je bénéficie de nouveaux produits, de leur dynamisme et de leur sérieux. Cette première automatisation nous a apporté un gain de temps et un confort de travail. Les systèmes sont faciles à utiliser, permettent de mesurer rapidement les résultats et d’optimiser la gestion ».

Cette première automatisation nous a apporté un gain de temps et un confort de travail. Les systèmes sont faciles à utiliser, permettent de mesurer rapidement les résultats et d’optimiser la gestion.

100kg d’aliments économisés par an et par truie
En 2000, Gérald développe son activité avec 4 salles supplémentaires en engraissement et autant en postsevrage. « Nous passons à 400 truies sur l’élevage avec une mécanisation de l’alimentation grâce à la machine à soupe. Nous installons aussi une ventilation centralisée pour améliorer les conditions sanitaires et le lavage d’air vicié afin de préserver le voisinage des odeurs ». Il opte pour le système de doseur d’alimentation en eau et en aliment. Sa précision évite le gaspillage en gestation. « Le coût de l’investissement en matériel est compensé par l’économie d’aliment. Le retour sur investissement est rapide. J’ai gagné 100 kg d’aliments par truie et par an. De plus, cela assure une alimentation toujours fraîche à l’animal ». Le Maternéo vient compléter le dispositif en 2015 : toutes les salles de maternité sont équipées en balances anti-écrasement. « Nous étions les premiers à l’utiliser, nous avons travaillé avec les équipes d’Asserva pour apporter des améliorations au logiciel. C’est intéressant de pouvoir être force de proposition et de contribuer à l’évolution des matériels ».

Trois Porcelets supplémentaire par truie
L’amélioration des conditions d’élevage, de la conception du bâtiment à la qualité de l’alimentation, assure à l’éleveur « un gain technique sur l’indice de consommation, sur le nombre de porcelets et sur le poids au sevrage. Nous avons gagné trois porcelets par truie ».

Un gain économique et énergétique

Chef d’entreprise averti, l’éleveur saisit en 2011 l’opportunité des panneaux photovoltaïques. Il couvre les 1700 m2 de toiture de l’un de ses bâtiments. « Une toiture bien exposée sans retombées de poussière. L’électricité produite est rachetée par EDF. Une installation intéressante financièrement à l’époque et rentable
dès la première année. Cela minimise les effets de crise, les baisses du cours du porc et conforte le résultat de l’entreprise ». Gérald apprécie les collaborations : « la Cooperl, Asserva, le groupement… ça avance, ça bouge vite, le résultat est rapide ».

Les équipements de L’earl du Clos Quartier
– Maternéo
– Machine à soupe en engraissement
– Ventilation centralisée
– Lavage d’air
– Cooling
– Panneaux solaires
– Doseurs alimentation en gestation
– Aquamat (distribution automatique d’eau en gestation)
– Chaines d’alimentation en post-sevrage

L’élevage de précision !

Éleveur – Frédéric Baudet

Frédéric Baudet est naisseur-engraisseur dans les Côtes d’Armor. Un élevage de 300 truies, deux sites, 40 hectares de terre… Depuis son installation en 2011, il n’a cessé de faire progresser techniquement son élevage. Une mécanique de précision pour une amélioration rapide des rendements. Rencontre avec un pilote de formule 1.

Dans son exploitation, qui fonctionne avec la précision d’un horloger, il regarde son ordinateur et commente : « c’est une super bécane, l’élevage devient de la formule 1. On atteint d’excellents résultats d’exploitation mais, comme les pilotes, on n’a pas le droit à l’erreur ! ». Pourtant il revient de loin. Frédéric s’installe à Maroué en 2011 après avoir été salarié d’élevage pendant 10 ans et rachète, en 2015, un second site à La Malhoure qui sera ravagé par les flammes quelques mois plus tard.

La reconstruction tout juste achevée, c’est le site principal qui est victime d’un incendie à son tour. « J’ai failli tout arrêter », concède-t-il. Bien entouré, Frédéric se relève rapidement et met à profit les événements pour construire un projet qu’il mûrit déjà depuis un moment. « Quitte à reconstruire je souhaitais mécaniser le plus possible pour augmenter la rentabilité ». L’élevage appartenait à un client historique d’Asserva, notamment sur les machines à soupe, et Frédéric ambitionnait de s’équiper en Selfi-feeder et Materneo. « Monter en puissance avec plus de matériel me permettait de conserver la taille de mon équipe ». La réactivité des interlocuteurs a fait le reste.

Nous avons économisé 54 tonnes d’aliments en 4 ans. À 300€ la tonne…

54 tonnes d’aliments économisées.
« Avant, on faisait tout à la main. Je n’imaginais pas des résultats aussi rapides. Avec le Materneo, nous avons gagné 250 à 300 grammes par porcelets au sevrage et diminué le gaspillage d’aliment. Nous avons économisé 54 tonnes d’aliments en 4 ans. À 300 € la tonne… ». « Grâce à son contrôle individualisé, le Selfifeeder
nous a également permis d’avoir des lots plus homogènes et des truies plus calmes ». ll le confesse, la technique il aime ça. Son élevage est digne d’une station d’expérimentation. « À chaque nouveau matériel, au début, je fonctionne comme avant, puis j’évolue au fur et à mesure, j’affine. Ce produit a un potentiel énorme et l’échange avec Asserva nous permet d’apprendre. Notre retour est aussi intéressant pour eux, dans l’amélioration des équipements ». Dans ses projets à court terme, quelques places supplémentaires en maternité, en post sevrage et refaire la quarantaine. « Il y a aussi l’acquisition d’un site supplémentaire. Avec cette technologie et en augmentant de 20 % ma production annuelle, je pourrais embaucher un troisième salarié. Je sais que je n’aurai aucun mal à trouver du personnel. Le WE, nous travaillons deux heures par jour. L’autre avantage de cette technologie, c’est le confort de travail et la qualité des vies personnelles ».

Échanges internationaux
Proche du siège social d’Asserva, l’EARL exemplaire de Frédéric Baudet reçoit de nombreux visiteurs. Espagne, Québec, Chine… autant d’occasions pour lui d’échanger sur les techniques d’élevage : « c’est gratifiant ! Avec certains, nous avons des contacts réguliers sur les méthodes de travail. Ici, nous sommes sur un élevage familial, mais en Espagne ils ont 3000 truies. Ce ne sont pas les mêmes contraintes mais les objectifs restent les mêmes. Cela me pousse
intellectuellement ». Une reconnaissance mais aussi une fierté : « On fait le job », conclut-il en souriant.

Les équipements de L’earl du Clos Quartier
– Maternéo
– Selfifeeder
– Optimat
– Digiclim NG