Interview Chris – Chine

Peux-tu te présenter (profil, études, expériences, ce que tu fais aujourd’hui…) ?

Je suis arrivé en France en 2009, j’ai appris le français pendant 1 an après le lycée en Chine. J’ai fait une licence en Sciences Economiques à l’université de Poitiers et un double diplôme en master (globalisation et stratégies des firmes également à Poitiers). Enfin j’ai fait un MBA chez EXCELIA (ESCEM, French Business School à l’époque).

Avant de rejoindre Asserva, j’ai travaillé dans une société chinoise Zengxin technology (elle était le revendeur d’ASSERVA, ITEK, SCHAUER etc…) où j’ai fait la connaissance de Dominique et de Valentin.

Je m’occupais de l’export, en particulier des affaires et relations avec des sociétés étrangères, un service composé d’une petite équipe de 7 à 10 personnes.

J’ai rejoint Asserva en 2018. Aujourd’hui, je m’occupe des ventes d’Asserva sur le marché chinois et je gère Asserva Shenzhen (filiale d’ASSERVA en Chine). J’ai d’autres missions comme le sourcing et le marketing sur le marché chinois…

Quelle est ta vision aujourd’hui d’Asserva à l’international ?

Asserva a commencé son développement sur le marché asiatique en 2016 et aujourd’hui nous venons de terminer la première phase du développement : la création des réseaux de vente avec des revendeurs locaux.

Aujourd’hui la vente à export ne représente pas une très grande part sur l’activité Asserva, mais elle tend à devenir une partie importante dans les années à venir. Le marché principal d’Asserva est la France et pérennise toutes les activités au sein de la société. Ainsi, l’objectif d’Asserva et de son développement international est d’aller chercher de nouveaux projets, tout en continuant d’accroitre sa notoriété et augmenter des parts de marché face à la concurrente internationale.

Par rapport à ton expérience en France et tes relations françaises (au travail) quelles sont les différences culturelles (France/ Chine) que tu rencontres au quotidien au niveau commercial ?

C’est surtout la manière de réfléchir (dans le milieu professionnel) qui est différente. Je connais assez bien les deux cultures, mon rôle est plutôt de trouver un équilibre entre les deux et de créer un pont pour que les deux parties se comprennent l’une et l’autre.

Voilà quelques exemples :

Une décision est souvent très rapidement prise en Chine et cela peut aussi être modifié plusieurs fois dans le temps, donc nous sommes obligés de s’adapter aux clients, de modifier les plans, changer le planning de mise en route, installation etc…

En France, les choses sont mieux organisées et planifiées, vous avez beaucoup moins de « surprises ».

Les clients chinois veulent des délais très courts concernant la livraison du matériel (1-2 semaines) après avoir payé. Tout va très vite en Chine. Mais nous avons des délais beaucoup plus longs en France.

Ici en Chine, les gens ne respectent pas assez le savoir-faire immatériel (incorporel) et nos idées ou équipements peuvent être très facilement copiés contrairement à l’Europe.

Quelle est ta vision de demain du marché porcin en Chine ?

Le marché porcin en Chine est assez saturé en volume (avec +- 40 millions de truies et +-800 million de porcs/an) mais le prix de revient est plus élevé par rapport à la France.

Il y a donc un gros potentiel marché pour diminuer le prix de revient, améliorer les performances techniques (en équipements et aussi en management), augmenter le résultat technique (20 porcelets sevrés par an en moyenne en Chine aujourd’hui).

Durant l’année 2020 et 2021, la peste porcine africaine a été très violente en Chine ainsi, beaucoup d’animaux ( porcs) ont dû être abattus et non vendus alors qu’à cette même période le cours était très élevé. Les élevages sont en mauvais état et c’est 20 à 25% des élevages construits qui sont vides aujourd’hui (le prix de vente est plus bas que le prix de revient pour certains). Pour remettre ces bâtiments en bonne condition, il y a beaucoup de projets de rénovation à faire. C’est un défi pour l’industrie mais aussi une opportunité de marché pour la société Asserva.

Quelle est ta vision de demain d’Asserva en Chine ?

Le marché chinois porcin représente plus de 50% du marché global. De mon point de vue, il est sans doute très important pour Asserva, non seulement de le considérer comme un marché de vente mais aussi un marché d’approvisionnement ou bien de délocalisation pour la production de certains produits par exemple. Mais pour ce faire il faudra l’imaginer d’une manière différemment des autres industries déjà présentes en Chine comme les industries d’automobile, électroniques…

Les acteurs locaux sont sur le même niveau que les acteurs internationaux, ou même plus avancés pour certains. Attention, les chinois apprennent très vite et nous sommes capables de rattraper rapidement la concurrence.

Donc, il y a toujours beaucoup de possibilités pour Asserva, mais il faut s’adapter aux besoins locaux.

Y a-t-il quelques choses que tu souhaiterais partager à l’entreprise, aux clients ?

J’aimerais partager aux clients chinois, le savoir-faire français (technologies, management) et leur faire visiter les élevages en France plus régulièrement et si possible discuter avec les éleveurs français.

Enfin avoir plus d’échanges entre les deux pays dans notre domaine d’activité.

Délégation Africaine chez Asserva

L’Afrique, avec 1,3 milliard d’habitants (17% de la population mondiale – 2,6 milliards d’habitants en 2050), représente un énorme potentiel agricole : l’agriculture emploie encore 65% de la population active.

C’est avec grand plaisir que nous avons présenté les technologies Asserva à la délégation nigériane.

Une délégation qui est venue découvrir les techniques d’élevage, les différentes installations en production porcine ainsi que les bureaux de la société Asserva.
Une matinée complète d’apprentissage, organisée par l’organisation BCI – Bretagne Commerce International.

Le nouveau site d’annonces par Technic-Online

Aujourd’hui est un grand jour ! Technic-Online le site E-commerce du groupe Asserva lance son site web de petites annonces : https://www.technic-online.fr/annonces/

Une nouvelle plateforme spécialisée dans le domaine agricole qui vous permettra d’acheter ou bien de revendre vos équipements et matériels au meilleur prix.

Un nouveau départ pour Technic-Online !

Petit plus du site, le dépôt d’annonce est totalement gratuit.

N’hésitez pas à liker la page pour être informé des actualités et nouveaux produits. ???????? (Technic-Online)

Rencontrez Justin

Justin – responsable du service « Etudes et Méthodes ».

Quel est ton parcours ?

J’ai obtenu un Baccalauréat Scientifique puis un bac+2 IUT Génie Mécanique et Productique à Rennes. Après ces deux années post bac j’ai intégré L’INSA de Rennes, une école d’ingénieur Génie Mécanique et Automatique.

A la suite de mon cursus scolaire j’ai intégré le groupe international Naval Group à Brest en tant que Chargé d’Affaires. Naval Group est le leader européen du naval de défense. Au sein de l’entreprise mon rôle était de planifier et de préparer les travaux de maintenance ,d’un sous-ensemble des Sous-Marins nucléaires Lanceurs d’engins, tout en respectant des contraintes budgétaires.

Cependant, malgré cette première expérience enrichissante tant d’un point de vue professionnel que personnel, j’ai saisi l’opportunité de me rapprocher du « cocon familial » en intégrant la société Asserva l’année dernière.

Quel est ton poste aujourd’hui chez Asserva ? 

Aujourd’hui chez Asserva je suis responsable du service « Etudes et Méthodes ». Un service méthode qui vient créer le lien entre le service commercial et les autres services de l’entreprise. Ici, on enregistre les commandes, on étudie la faisabilité et on rédige PID ainsi que les plans de montage. Nous devons en permanence tenir à jour l’ERP afin que le client final dispose des bonnes ressources matérielles et documentaires pour effectuer le montage de son projet.

Nous accompagnons aussi le service commercial dans la mise à jour de leurs grilles afin que les commerciaux réalisent des chiffrages de façon précise et autonome.

Quelles qualités te semblent être particulièrement importantes dans votre travail au sein du Groupe Asserva ?

J’en vois 3 principales : rigueur, polyvalence et être bon communicant.

Qu’apprécies-tu le plus dans le fait de travailler au sein du Groupe Asserva ?

Ce qui m’a plu, c’est de pouvoir changer assez régulièrement de projet, les missions sont diverses et variées ce qui est en soi très stimulant. 

Cela étant dit, j’apprécie aussi la proximité inter-service pour pouvoir m’investir dans un projet collectif et voir le résultat de son travail est toujours satisfaisant.

Un autre avantage de l’entreprise Asserva réside dans sa structure et sa taille qui font d’elle une entreprise à taille humaine avec beaucoup de flexibilité et d’autonomie.

Enfin, chez Asserva c’est partir d’une feuille blanche pour élaborer de nouveaux concepts, des produits techniques et innovants dans une industrie qui se modernise. L’innovation qui est au cœur des valeurs de l’entreprise.

Rencontrez Myriam, notre responsable logistique !

Connaissez-vous Myriam ? C’est sûrement le cas, si vous avez déjà travaillé avec Asserva. Depuis 2013, elle est notre responsable logistique.

Juste après la confirmation de commande, elle prépare tous les documents administratifs, gère la facturation et suit de près les frets, du départ des ateliers Asserva jusqu’à l’adresse de livraison des clients. En collaboration avec notre équipe de vente, Myriam garde toujours à l’esprit la satisfaction du client. Et c’est tout un travail, surtout depuis l’année dernière, car le secteur du transport à été le premier touché par la crise du coronavirus.

Quelques mots de Myriam: «Asserva a beaucoup changé en interne et en externe, surtout depuis ces dernières années. Nous ouvrons constamment de nouveaux marchés à l’étranger, ce qui signifie de nouveaux défis en matière de logistique et de réglementation: c’est vraiment épanouissant. J’ai hâte de voir où nous en serons dans 5 ans ! »

Rencontrez Antoine, notre dessinateur

Depuis plus de 7 ans maintenant, Antoine Hellec est dessinateur industriel chez ASSERVA. Vous avez sûrement déjà vu son nom apparaître sur la plupart de nos plans de bâtiments !

Antoine travaille principalement pour le service export : avant la vente pour faire les plans d’implantation des projets et aussi après, pour préparer les plans de montage et d’installation pour nos distributeurs. Connaissant parfaitement les solutions ASSERVA, il a toujours de bons conseils concernant la mise en place de nos systèmes dans les différentes salles de l’élevage. Antoine garde également un pied dans le processus de recherche et développement avec la modélisation 3D des pièces composants l’ensemble de nos concepts d’alimentation. Enfin, il travaille avec le service méthode pour standardiser les guides d’instructions mécaniques et électroniques des produits Asserva.

«Ce métier est intéressant car chaque projet est différent, et a des spécificités qui nécessitent une attention particulière. J’aime le fait que depuis mon arrivée, nous avons eu l’opportunité d’installer nos systèmes en Chine, au Canada, en Italie, en Espagne et dans tant d’autres pays… Et ce n’est pas fini ! »

Nos collaborateurs sont notre savoir-faire

À la volonté d’investir dans la recherche et le développement s’associe une vision : « que mondialement, Asserva soit un leader au service de la Ferme intelligente : visionnaire et innovante ». Interview d’un passionné.

Entretien avec Dominique Cantin, Président de la société Asserva..

16 prix d’innovation en 7 ans, prix de l’innovation des entreprises des Côtes d’Armor, 8 dépôts de brevets… Qu’est ce que cela vous inspire ?

« Que nous sommes une entreprise innovante sur le territoire ! Depuis la création du Selfifeeder en 2009, nous sommes observés par nos concurrents car nous avons eu une influence sur l’alimentation des truies en gestation au niveau mondial. Ces récompenses, ce sont les salariés qui ont travaillé sur les projets qui vont les chercher. Il en est de même pour les brevets que nous déposons. Tous ceux qui y ont contribué sont cités. Nos collaborateurs sont notre savoir-faire, c’est dans nos gènes de les responsabiliser. Que les matériels que nous développons répondent aux besoins de nos clients, c’est notre satisfaction à tous. On joue l’équipe ».

De l’asservissement agricole en 1978, Asserva signe aujourd’hui « du champ à l’assiette », comment s’est faite cette évolution ?

« Comme toutes les entreprises, il y a des étapes. On a toujours eu de l’avance pour imaginer, concevoir et installer des systèmes qui améliorent les conditions d’élevage, les conditions de travail des éleveurs, la rentabilité des exploitations. C’est dans nos valeurs : que nos innovations soient au service de l’homme et de l’animal, que notre efficacité serve la performance du client avec une simplicité d’utilisation.

Les systèmes développés sont de plus en plus connectés, notre ambition aujourd’hui est d’apporter une traçabilité intégrale depuis l’aliment donné aux animaux jusqu’à l’assiette du consommateur. En participant à la réussite de nos clients nous contribuons à répondre aux attentes sociétales actuelles et futures ».

Cela suppose une proximité, voir même une complicité avec les éleveurs…

« C’est dans les fondements de l’entreprise. Nous opérons une veille technologique sur ce qui existe et une veille sur les besoins de nos clients. Notre inspiration vient du terrain, cette complicité est historique. Partir des besoins des éleveurs pour apporter des solutions. Nous connaissons bien notre clientèle, nous dialoguons beaucoup avec elle et, en interne, nous échangeons sur ses problématiques. Etre en lien direct avec nous, fabriquant, est un avantage pour eux : ils peuvent influer sur leurs propres outils. Chaque prototype développé chez nous en Recherche et Développement est installé chez l’un deux. Il devient un référent avec lequel nous échangeons autant de fois que nécessaire pour parfaire et optimiser les matériels ».

Qu’est ce qui vous enthousiasme le plus ?

« C’est aussi partir d’une feuille blanche pour élaborer de nouveaux concepts avec nos équipes, les clients, les stations d’expérimentation et influer sur le concept des bâtiments, coller aux besoins du client. On écrit une histoire, on participe à celle des éleveurs et de l’élevage, on laisse une trace. Cette intelligence collective, ça nous fait vibrer ! »